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l'albatros

 

Aujourd'hui, alors que mon esprit vagabondait allégrement au-delà du temps gris et morne de ce printemps agonisant; aujourd'hui donc, voilà que me reviennent ces vers autrefois si familiers: souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipages, prennent des albatros vastes oiseaux des mers...vastes oiseaux des mers, vastes oiseaux des mers. Et là, pouf, plus rien. quelques mots épars : rois de l'azur, le poète , les princes des nuées. Tout dans le désordre, comme le cryptogramme de canal les jours de carré blanc...MISERE!!!!

Oublier beaudelaire c'est ne pas savoir vivre. Heureusement, me dis-je encore toute certaine de ma régénérécence neuronale, il me reste Ronsard, Verlaine et Rimbaud, du Bellay...

Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant d'une femme inconnue et que j'aime et qui m'aime mignonne allons voir si la rose i heureux qui comme Ulysse a fait un long voyage ou comme cestuy la qui conquit la toison pleure sur la ville comme il pleut sur moncoeur demain à l'aube, à lheure où blanchit la campagne , je partirai c'est un trou de verdure ....un trou UN GOUFFRE OUI.

On ne devrait jamais oublier les poèmes....

 

 

                                                                         Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage
                                                                          Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
                                                                      Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
                                                                         Le navire glissant sur les gouffres amers.

A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d'eux.

Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule!
Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid!
L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait!

Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.




Commentaires (1)

1. sonia 12/04/2012

Frères humains qui après nous vivez
N'ayez les coeurs contre nous trop endurcis
Car si pitié de nous pauvres avez
Dieu en aura plus tôt de nous merci
Villon

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