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29 mai 2021 6 29 /05 /mai /2021 18:43

Un beau jour ou peut-être une nuit, près d'un lac mais plus près de la ligne de bus quand même,

un rat dément invite un rat débile à manger des excréments dans son taudis du centre-ville.

Aussitôt dit aussitôt fait, le rat se rend au dit taudis pour le buffet quand il croise une bande de cerfs au coin d'un bois qui croisent le bois comme on croise le fer car ils ont faim et froid et plus ils ont faim, plus ils ont froid et plus ils sentent la fin proche ; quand minuit sonne au beffrois, ding dong ! (douze fois)

  • Dis-donc, qu'est-ce que vous faîtes là ? Dit le rat (on dirait un canard mais c'est le rat débile)

  • Bah on s'bat pour des abats car on a faim et froid dit un cerf (c'est le cerf et les doigts, c'est les bois)

  • Oh, et vous êtes combien ?

  • Cinq !

  • Et bien, si vous êtes cinq cerfs, et que vous avez faim et froid, moi aussi, je suis de la banlieue, venez avec moi, un buffet nous attend là-bas.

  • Mais on veut pas déranger.

  • Du tout, c'est toujours mieux un repas avec des cerfs. Sans cerf, c'est bien aussi, mais faut aimer l'vin blanc.

Et les cinq cerfs s’insèrent dans le rang, en claquant des bois, car ils ont froid.

Mais arrivés au centre-ville, quand le rat débile déboule, le rat dément déménage. Le rat dément se fait de la bile même si le rat débile le dément. En fait, le rat dément qu'a pas payé son loyer depuis trop longtemps, il s'est fait virer de son logement par le propriétaire, Dudule le hibou.

C'est l'habitat de Dudule. D'habitude, on dit l'habitat à Dudule mais c'est grammaticalement incorrect, faut le savoir.

Dudule, il habite dans le grenier de l'opéra, mais ce soir-là y'a un ballet, alors les rats, ils sont chassés à coups de balais. Car il y a balais et ballet.

Pour bien comprendre : y'a le canard wc et le lac des cygnes, y'en a un, c'est un balais à chiottes et l'autre, c'est un ballet de chiottes.

Dudule, il est pas chouette, c'est un hibou, et il renvoie les rats en banlieue, alors qu'il sait qu'ils vont se les peler et quand les rats pellent ça veut dire que la fin est proche.

Pour se venger, les rats avec un briquet allument les bois des cerfs qui crament l'immeuble où le hibou y bout et les tours alentours à leur tour sont incendiées.

Moralité

Le centre-ville est en feu quand les rats caillent en banlieue.

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29 avril 2021 4 29 /04 /avril /2021 16:53

Steve Jobs n'a pas eu une enfance facile et ce, dès la maternité.

Son père, Woofie Jobs, chômeur et alcoolique notoire, en se penchant sur le berceau, perdu dans les effluves d'alcool, a cru voir des jumeaux. Pris de vertige à l'idée de devoir payer les charges pour deux gosses d'un coup, il voulut sauter par l'une des deux fenêtres ouvertes qu'il voyait devant lui et se fracassa le crâne contre un mur. Il finit ses jours amnésique à l'hôpital psychiatrique de Saint Patrick où il participa activement au brassage d'une bière artisanale sans jamais plus avoir l'idée d'en boire. Le destin !

Quant à sa mère, Steve Jobs ne l'a pas connue. Elle est morte 4 ans avant sa naissance.

Il fut donc élevé dans un coin isolé du Kansas, par sa grand-mère maternelle du côté de son oncle, Maryvonne Jobs, une octogénaire acariâtre et cul-de-jatte qui l'enferma dans son abri anti-atomique au fond du jardin jusqu'à sa majorité, en le nourrissant exclusivement de pommes déjà à moitié picorées par les corbeaux (une image qui le hantera toute sa vie). Il ne possédait pour seul éclairage que les lueurs bleutées d'une lucarne aux vitres floutées, et c'est en passant ses journées à contempler son reflet au milieu d'une réalité déformée qu'il eut l'idée du smartphone.

Il n'en voulut jamais à sa grand-mère car elle aussi avait beaucoup souffert. L'aînée de neuf enfants d'une famille immigrante palatine mais pas loin, son père, Woofie Jobs sénior était venu en Amérique pour faire fortune, comme tout le monde, et participa à ce que l'on a appelé « la ruée vers l'or ». Mais pendant des mois, il creusa la roche en vain, mourant de faim. Si bien qu'avec son épouse, Marie-furoncle Jobs, ils décidèrent de manger leurs enfants un par un, du plus petit au plus grand. Ils venaient d'entamer la deuxième cuisse de Maryvonne lorsque Woofie récolta sa première pépite et pour fêter l’événement, ils lui coupèrent encore trois doigts qu'ils dégustèrent en salade à l'apéro.

Voili, voilou, voilà.

Je crois que j'ai assez bien résumé le sujet. C'était quoi le sujet ?

Les Pires Jobs.

Ah ? Tu voulais dire les pires métiers ? Fallait le dire en français ! Je peux t'en parler des pires métiers.

Parlons peu, parlons de moi.

J'ai le plus beau métier du monde, je suis comédien, humoriste, poète, enfin, baladin, quoi. Et jusqu'à l'année dernière je trouvais que c'était une chance d'exercer un métier qui soit en même temps ma passion, mais quand on m'a empêché d'exercé l'un, j'ai été automatiquement privé de l'autre, et je me suis dit que j'avais eu tort de mettre tous mes œufs d'or dans le même panier.

J'ai maudit notre président, ses ministres et ses députés même si eux, pour le coup, font vraiment un dur métier. Mais ils l'ont voulu, personne ne les y a forcé. Si c'est trop dur, qu'ils laissent la place, un paquet de gens attendent leur tour. Qu'est-ce qu'ils veulent, une médaille ? Eh oui, c'est tout ce qu'ils veulent, et ils s'en distribuent entre eux à tour de bras. Pour justifier de leur incompétence, ils se cachent derrière le fait que les crises que nous traversons sont sans précédent, à tous les coups. Crise bancaire sans précédent pour Sarkozy, crise terroriste sans précédent pour Hollande et crise sanitaire sans précédent pour l'actuel président dont j'ai oublié le nom. Et leur connerie, elle est sans précédent aussi ? Ils n'aspirent donc aux plus hautes responsabilités de l'Etat que pour se confronter aux crises déjà connues et résolues ? Poil au nez ! Poilonnant, nan !

Si seulement ils reconnaissaient leurs erreurs, mais ils choisissent chaque fois les contre-exemples qui les arrangent pour démontrer qu'ailleurs les dirigeants s'en sortent moins bien qu'eux. Ils répètent à longueur d'antenne qu'ils ont fait, quoiqu'il arrive, les meilleurs choix possibles à chaque fois.

Sauf qu'on ne leur demande pas d'être infaillible, on leur demande d'être humble, et de vouloir soigner les maux de la société plutôt que leur apparence. Car si cette crise sans précédent nous a bien appris une chose alors que nous étions cloîtrés tels Steve Jobs dans son abri anti-atomique, c'est que le monde est bien plus vivable quand on préfère l'humain à l'image.

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18 mars 2021 4 18 /03 /mars /2021 23:50
Quand elle se retrouve à la verticale dans le ciel hivernal, la Grande Ourse ressemble à un gigantesque point d'interrogation
Je me pose alors une multitude de questions
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12 mars 2021 5 12 /03 /mars /2021 10:35

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8 mars 2021 1 08 /03 /mars /2021 15:20

Pour comprendre la faillite du système éducatif français, il faut remonter à sa création.

Ce jour-là, Jacques a dit, a dit : L'ignorance est la mère de l'Intolérance.

Ce à quoi Charlemagne a répondu : « Alors, éduquons la jeunesse »

Et Jules Ferry de répliquer : « Eduquons, éduquons... Eh, ducon ! T'es bien gentil avec ta barbe fleurie et ton gros fourreau spécial joyeuse, mais apprendre aux futurs smicards à se comporter comme des gosses de riche, ça se finit en carton rouge sur le terrain ou en gilet jaune aux ronds-points, merci bien, l'intelligence est une chose trop rare et trop précieuse pour la partager au plus grand nombre.

Pour rappel, Charlemagne, c'est lui qui a eu l'idée folle d'inventer l'école et Jules Ferry, l'idée de génie de vider les colonies...

Ce jour-là, ils discutaient à la terrasse d'un café, ça se passe à une époque lointaine, où c'était encore autorisé, et Charlemagne dit à Ferry : T'as raison, Lug' !

Dans l'intimité, Jules Ferry se faisait appeler Lug', parce que Jules, en verlan, ça fait Lug', tout simplement, et avec ses grosses bacchantes, il avait une tête de luge, donc ça marche bien.

Un peu comme Luc Ferry, Luc, en verlan ça donne... une idée de sa tête !

Mais revenons à notre histoire de France, Charlemagne dit à Jules Ferry : T'as raison, Lug', on va commencer par instruire les comtes et les ducs. Et des ducs éduqués pourront faire des comtes justes.

Ce système a très bien marché jusqu'à... ce que que ce que ça marche plus, en gros.

A force de se marier et de copuler entre eux, les comtes et les ducs sont devenus un peu déb... un peu spéciaux. C'est comme ça qu'on a ouvert des écoles des ducs spés et que la cour des comtes, de dégénération en dégénération est devenue la honte de la nation et qu'on a été obligé de rendre l'école gratuite et obligatoire, c'est dommage, mais on ne peut pas récrire l'histoire.

Voili, voilou, voilà.

Je crois que j'ai assez bien résumé le sujet, c'était quoi le sujet ? Les sales gosses. Je peux t'en parler, parlons peu, parlons de moi. Je suis un sale gosse, depuis l'âge de 20 ans à peu près, quand c'est devenu amusant, auparavant ça ne demande aucun talent et on passe à côté de ce qui est important. J'étais donc un enfant qui apprenait sagement l'alphabet et ses tables de multiplication, ce qui donne les bases dans ta vie d'adulte pour monter les meubles ikéa, comme ils utilisent toutes les lettres dans le désordre et qu'il faut toujours faire le compte des vices cachés et des vis perdus avant de retourner au service après-vente, vaut mieux être préparé.

A la petite école, j'ai aussi appris par cœur les fables de la femme fontaine qui ont forgé ma morale personnelle et inutile dans un monde où seules les apparences comptent vraiment.

Ça me rappelle d'ailleurs la fable de Néron et du dauphin, je ne sais pas si tu la connais.

Au temps de la Rome Antique, les rues de la ville sentaient le vieux cul, d'où son nom : l'arôme antique, et Néron se rendait souvent en bord de mer, car l'empereur romain aimait respirer l'air marin, le romarin et pêcher le requin. Y'a que l'requin qui l'requinquait.

Seul sur le sable, les yeux dans l'eau, il jouait de la harpe, bon, et comme il était mauvais musicien, il en tordait les branches pour s'en faire un harpon et embrocher les brochets sur les rochers, jusqu'à ce qu'il aperçoive un requin au loin.

Pon, pon, pon, pon... se dit Néron qui se composait des musiques d'horreur dans sa tête de mauvais musicien et il chercha un appât dans sa poche mais n'en trouva point.

Alors, comme à l'époque, l'hygiène et les normes européennes étaient moins sévères, et qu'en sus, il venait de manger des fromages crus, il plongea son médius dans son anus et en retira un vieux ver tout miteux.

  • Bonjour, petit ver, comment t'appelles-tu ?

  • Je m'appelle Christophe.

  • C'est rigolo, pour un ver.

  • Oui, parce que je vis dans un colon, Christophe Colomb !

Sur ces entrefaites, l'empereur voulut l'accrocher à un hameçon. C'est alors que Néron qu'avait le nez fin reconnut le dauphin à son dos rond, point de requin à l'horizon. Il voulut le pêcher quand même pour s'en faire un emblème mais le vieux ver, qu'avait un père ver et un grand-père ver qui avaient fini avalés par l'animal dissuada l'empereur de pêcher le mammifère.

  • C'est trop gentil un dauphin, très proche des êtres humains, tu devrais t'en faire un copain, en plus je suis un vieux ver tout moisi, tout ranci, je ferais un mauvais appât pour ce gentil dauphin-là.

Néron qui n'avait aucun copain plongea à la rencontre du dauphin et celui-ci, qui n'avait pas vu de femelle depuis trois mois au moins, se mit à lui tourner autour, à faire son gros coquin. Heureusement, Néron avait de l'eau jusqu'au nombril, sans quoi il se serait fait enculer à sec.

Le ver avait menti, les dauphins sont certes proches des humains, mais en tous points : ils traquent, ils tuent, harcèlent et violent. Et il n'est pas rare qu'ils pénètrent l'intimité des baigneurs jusqu'aux côtes.

Moralité : Il faut se méfier des appâts rances.

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19 février 2021 5 19 /02 /février /2021 16:38

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12 février 2021 5 12 /02 /février /2021 10:04

Merci de m'avoir invité, même si je reste chez moi.

C'est déjà beau, quelque part, surtout quand tu ne peux aller nulle part. Dehors, tout est gelé, je ne me sens plus de sortir.

Pour partir loin, il faut être prêt ou à peu près, et comme on se voit de loin en loin, on peut pas être prêt après.

Surtout si tu veux tout quitter. Il faut être prêt avant, prêt à vendre, donc racheter ton prêt auprès de la banque.

Cela ne se fait pas en claquant des doigts, il faut claquer du pognon pour ça.

Sauf si tu ne possèdes rien ! En ce cas, tu peux rejoindre la jungle, tu n'as rien à t'acheter, mais c'est un faux départ. Et si tu es obligé de tacheter quelque chose, c'est un faux guépard.

Voilà, je crois que j'ai assez bien résumé le sujet.

Quel est-il d'ailleurs ce sujet ? … LA ROUTINE !

Parlons peu, parlons de moi, je suis un routinier modéré. L'excès est mauvais en toutes choses, en routine elle est mortifère, tout autant que pour son contraire. Mais quel est le contraire de la routine ? C'est une vaste affaire : changement, aventure, folie ? Cela n'a pas de nom, pas de forme, et pas d'intérêt pour tout dire. Le véritable intérêt réside dans le fait de casser la routine.

Mais, pour la casser, il faut l'avoir construite au préalable, patiemment, et y revenir, inlassablement, comme un puzzle. C'est un peu chiant sur les bords, mais une fois que tu as fait les bords, cela te donne un cadre.

Pour s'évader, il faut d'abord s'enfermer.

La vie, c'est un escape-game, un jeu, le plus con qui soit, où tu dois déchiffrer des centaines de codes, culturels, sociaux, sexuels, qui changent d'une décennie à l'autre, et quand tu crois avoir trouvé la clef qui te permettra de t'en sortir, tu déboules dans une autre pièce, encore plus petite, encore plus complexe, avec passe-partout qui te tend ses trois doigts en te disant :

  • Tu sais où tu peux te les mettre, ceux-là ?

Alors, tu vas te « prostrer » dans un coin pour construire et déconstruire ce joli petit puzzle, avec des chatons dans leur panier, que tu connais par cœur et cela te rassure pour un moment.

Voilà, c'est ça, la routine.

Bien sûr, ceux qui font l'escape-game avec toi (ils sont quand même 9 milliards), ils ont tous leur petit puzzle dans la poche, mis à part un ou deux aventureux qui se croient libres, qui pètent les serrures parce qu'ils trouvent pas la clef, qui font sauter les plombs dans l'espoir de tout arrêter, qui ne gèrent pas leurs nerfs, en somme, et n'ont aucune considération pour les autres qui, eux, se creusent les méninges afin d'avancer, sous les moqueries de ces connards qui s'amusent à plonger tout le monde dans le noir.

Ces ahuris n'ont pas compris qu'on peut avoir la bougeotte et ne jamais vraiment bouger, et que l'on peut juger à tour de bras sans avoir de jugeotte.

Cette fois, je crois que j'ai vraiment bien résumé le sujet, non ?

Alors, pour conclure, sous la forme d'un adage qui semble sorti du fond des âges mais que j'ai inventé il y a cinq minutes (magie du spectacle) :

 

Si tu veux que la roue tourne
Il te faut une rustine
Qu'on appelle la routine
Et t'auras pas de ristourne

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20 janvier 2020 1 20 /01 /janvier /2020 09:47

Manifeste du Parti d'en rire.

En hommage à Cyrano de Bergerac,

Qui était un écrivain,

Avec un grand nez !

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5 janvier 2020 7 05 /01 /janvier /2020 09:33

Et pour 2020, une bande-démo en nouvelle résolution ! Si je puis dire..

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18 avril 2019 4 18 /04 /avril /2019 09:06

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