Partons sur les chemins de traverse
tu sais, on n'emporte rien
car déjà le temps nous presse
à ne plus remettre à demain.
tu verras, sur mes chemins
y a des ornières, des plats
rien qui t oblige à marcher
dans les traces, puisque y en a pas.
on visitera les villes
embuées des petits matins
à l'heure où la nuit s'étire
pour devenir demain
On tapera la campagne
avec nos croquos mouillés
on accrochera à nos semelles
le coeur du printemps arrivé.
On ira finir nos jours
dans les tavernes enfumées
là, ou on parle d'amour
en gueulant ses plaies étalées
Viens, prenons ces chemins de caresse
partons sans nous retourner
gagnons la mort de vitesse
veux-tu bien m'accompagner?
1. 13/03/2010
je veux bien le prendre ce chemin, il me permettrait de m'évader de moi-même.