Le potier
C’est le potier qui me fascine
J aimerais tant qu’ il me façonne
De ses deux mains qu’il me dessine
Les formes pleines d’une Madone
Comme la cruche ,pièce maîtresse
D’abord une taille évasée
Le ventre plein de ses caresses
Au dessus de mes reins cambrés
Le pied menu, les lèvres pleines
Tour après tour l’ensorceler
Le potier n’est pas à la peine
Je suis facile à travailler.
Un dernier tour de valse lente
Entre ses mains, Finir la danse
Toute enrubannée de rosée
Puis lentement s’il veut me prendre
Comme une reine , enfin descendre
Et faire le bonheur du potier.